TANT ATTENDU !

20 ans de lutte, 20 ans de tristesse, 20 ans d’injustice.

 

20 ans d’attente ENFIN compensée par l’ouverture ce 23 janvier 2017, du procès de P. Jardin,

 

suspecté du meurtre de Christelle BLETRY.

 

Depuis le 28 décembre 1996, jour de la disparition de cette jeune fille, les services d’enquête pourvus d’un policier particulièrement consciencieux n’ont cessé de se démener pour découvrir le meurtrier de Christelle. Soutenu par l’ambition et la dynamique déployées aussi par le Cabinet Seban, la famille de Christelle et les membres de l’Association ont pu continuer à garder espoir.

 

En ce jour, la famille de la victime espère que justice sera rendue. Certes, cela n’effacera pas leur douleur …

 

Le procès se déroulera jusqu’au 3 février inclus. Les séances se tiennent à la Cour d’Assises de Chalon-sur-Saône et l’Association compte, une fois de plus, sur votre plus grand soutien dans ce très dur moment de révélation de la vérité

Ce soir-là, 28 décembre 2016, nos regards étaient tournés vers le ciel pour rendre un hommage particulier à nos enfants…

 

  20 ans déjà… ! 20 ans que Christelle est partie et n’est jamais revenue. 20 ans que l’Association Christelle a été créée

et qu’elle a livré, sans relâche, une lutte acharnée. A cette occasion, les membres de l’Association Christelle ont souhaité rendre un hommage particulier à leurs enfants trop tôt et injustement disparus. Comme chaque année, ils se sont rendus à la stèle à Blanzy, et ont réalisé un lâcher de lanternes sur le stade voisin.

Un appel au grand public avait été lancé par l’intermédiaire des médias mais aussi d’affichages, afin qu’il se manifeste en nombre pour apporter son soutien lors de cet hommage aux familles profondément meurtries.

 

Grâce aux affiches mises en valeur par les commerçants dans la ville de Blanzy et ses alentours, près de 150 personnes ont répondu présentes ce jour-ci, en plus des journalistes locaux et régionaux. Le bouche à oreille a aussi joué en la faveur de cet évènement, contrairement aux conditions météorologiques. De forts levers de vents ont en effet poussé les membres à prendre la décision d’interrompre le lâcher de lanternes.

 

Les membres de l’Association gardent tout de même à l’esprit l’élan de sympathie offert par les proches des familles, des anonymes, des élus municipaux et autres sympathisants pour leur soutien en ce jour de vive émotion. Ils ont été touchés de voir que leur douleur était comprise et partagée par un grand nombre de personnes. Ils tiennent à remercier chacune des personnes qui ont pris part à cet hommage un peu différent pour cette 20ème année, qui ont témoigné aux 11 enfants de l’Association CHRISTELLE, qu’ils ne sont pas oubliés.     

Ça peut arriver :

Quand la science évolue, les experts s’engagent parfois à faire surgir de nouveaux éléments :

 

C’est le cas dans le dossier de Vanessa THIELLON, dont la maman mène aux côtés de l’Association CHRISTELLE, le combat depuis 17 ans pour découvrir l’assassin de sa fille.

 

17 ans que Vanessa a disparu un soir, de façon inattendue et que sa maman a reçu la terrible nouvelle de son décès quelques jours plus tard. Yvette THIELLON vit ce cauchemar comme les 10 autres familles qui se sont réunies pour se soutenir face à ces épreuves insurmontables et dans l’attente de la révélation de la vérité.

 

Après 17 années de très longue attente, nourrie de patience et de tolérance, cette maman ose aujourd’hui esquisser un espoir supplémentaire grâce à la prise en considération du dossier de sa fille par l’OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes). Cette institution agit en complémentarité de la police ou de la gendarmerie et s’est saisie en cette année 2016 de 97 situations criminelles non élucidées sur 200 présentées. L’affaire de Vanessa a été retenue et l’OCRVP tentera d’apporter ses compétences pour déceler un détail, une piste qui auraient été écartés ou amenuisés dans cette enquête.

 

De ce fait, une décision conséquente a d’ores et déjà été validée par la juge d’instruction, autorisant l’ exhumation du corps de Vanessa.

 

Yvette Thiellon subit douloureusement cette décision mais « l’accepte » comme un moyen supplémentaire de découvrir un élément qui pourrait faire avancer l’enquête.

 

Une avancée administrative et technique certes, mais un événement douloureux qui réactivera la douleur quotidienne de cette maman. Une nouvelle période qui engagera les proches de Mme THIELLON à lui porter encore plus d’attention, à l’entourer dans cette épreuve car comme nous vous l’avons indiqué pour d’autres situations, les familles sont bien seules pour gérer leur peine et toutes les démarches. Nous ne le savons que trop, le système national est défaillant dans la prise en charge des victimes : elles sont seules face à elles mêmes pour patienter, avancer chaque jour au milieu du néant, engager des procédures, comprendre le système policier et judiciaire, supporter des déceptions, des décisions injustes, des refus…

 

Gageons que cette étape ne sera pas vaine et apportera le léger réconfort attendu par Mme Thiellon, son entourage et les membres de l’Association CHRISTELLE, par la révélation d’un élément de preuve utilisable.

Le procès en appel de JP Mura s’est tenu à la Cour d’Appel de Dijon du 16 au 24 juin 2016.

 

La famille de Christelle MAILLERY a encore dignement supporté cette épreuve qui fait suite au procès en Assises tenu un an auparavant à Chalon-sur-Saône. Car comme le permet la Loi française, le suspect reconnu coupable avait fait appel immédiatement de sa condamnation à 20 ans d’emprisonnement. La partie civile, elle n’avait personnellement pas le droit de s’opposer à la légèreté de la peine, elle qui souffre depuis 30 ans dans l’ombre sans soutien autre que celui de ses proches, les membres de l’Association Christelle, les avocats, quelques médias et le public qui manifeste sa compassion lors des actions organisées pour collecter des fonds. Car non, la société française ne prend pas en charge les victimes et les laisse supporter leurs douleurs et accomplir les démarches sans conseils ni aucune prise en charge.

 

En cet été 2016, la famille MAILLERY-PICHON a encore fait face après une nouvelle et longue année d’attente, au regard de J Mura, à ses ignominies, ses mensonges et incohérences. Que dire de ses confusions ou ses amnésies volontaires ? Comment supporter ses attitudes ? Le seul « réconfort » apparaît dans la proclamation pour la 2ème fois de sa culpabilité par une 2ème Cour convaincue des actes perpétrés par JP Mura. Cet homme qui a osé envoyer une lettre en mars 2016 au procureur de la République, dans laquelle il salit encore un peu plus la mémoire de Christelle affirme qu’il ne regrette pas son geste et insulte la jeune fille. Un élément hautement choquant mais qui apporte un éclairage sur la personnalité ePt les capacités de cet individu en termes d’horreur ! 

 

Soulagement cependant pour les proches de Christelle qui reçoivent la confirmation du verdict comme la possibilité de pouvoir avancer un peu plus sans oublier leur enfant bien sûr, mais sans avoir à poursuivre une lutte tout au long de leur vie. Réconfort de courte durée malheureusement car le condamné utilise à nouveau un droit accordé par la justice française : se pourvoir en cassation. Les victimes n’ont bénéficié que de quelques jours de répit, après tous les efforts qu’elles ont fournis pour assister encore à un procès.  Efforts matériels autant que financiers ou organisationnels qui les ont éprouvés à un point culminant ce dont le meurtrier n’a pas conscience tant sa sensibilité est faible et inhumaine. La douleur des familles elle, est bien réelle et vive, omniprésente et continue à causer des dommages quotidiens particulièrement au niveau de la santé physique et morale.

 

La vraie justice serait la reconnaissance des victimes, la mise en place d’un accompagnement spontané de la part des services nationaux et l’arrêt des épreuves qui se succèdent et envahissent leur vie transformée en train de douleurs et d’obstacles. La vraie justice serait de lui permettre de retrouver des souvenirs de la VIE avec Christelle

 

INJUSTICE, suite…

 

Marie Pichon et sa famille ont attendu pendant plus de 28 ans la résolution de l’enquête du meurtre de leur chère Christelle et la tenue du procès. Elles se sont débattues pendant ces presque 3 décennies !

 

Imaginez vous la longueur du temps, la force à entretenir pour faire face aussi longtemps à l’attente, aux procédures, à la découverte du droit et aux combats à mener pour le maintien actif de leur dossier… ?

 

Tout ceci n’est que la description de la partie administrative de cette situation éprouvante…Car l’épreuve se vit au quotidien et brise le moral, la dynamique de la vie de famille, sa joie, ses ambitions, ses projets et peut même déclencher des maladies ! C’est ce que l’on nomme les dommages collatéraux.

 

Marie et ses proches n’y ont pas échappé malgré toute l’énergie qu’ils déploient pour lutter contre ce géant qui les envahit et les engouffre dans la douleur.

 

Victimes, ils le sont ; reconnus et entourés par notre nation et notre système, bien moins ! Et à nouveau, alors qu’ils subissent le plus insoutenable depuis tant d’années, sans aucune aide nationale, ils vont devoir encore décupler leurs forces pour faire face et assister à la tenue d’un procès en appel réclamé par JP Mura. Celui-ci reconnu coupable du meurtre de Christelle et condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 1ère instance à Chalon-sur-Saône en juin 2015 possède lui, le droit de manifester sa désapprobation. Mais ce n’est pas le cas des familles victimes !

 

20 ans ; 20 ans seulement de réclusion pour un individu qui a enlevé la vie d’une jeune fille et détruit celle de sa famille. 20 ans seulement, car sa maladie à lui est reconnue et tout être présentant des « altérations de ses facultés », aux yeux de la Loi française, ne mérite pas de condamnation supérieure… !

 

L’été 2016 apportera certainement de la chaleur dans la plupart des maisonnées ; pour les proches de Christelle MAILLERY, il glacera à nouveau l’ambiance familiale et troublera le peu de sérénité retrouvée. La tenue de ce procès en appel est une nouvelle EPREUVE INJUSTE !

 

JUIN 2015 :

 

Une nouvelle épreuve pour la famille MAILLERY-PICHON soutenue par l’Association CHRISTELLE. Attendu mais redouté : le procès du suspect du meurtre de Christelle MAILLERY. 28 ans que Marie PICHON, ses 2 filles et sa famille attendent de connaître la vérité sur la disparition et la mort tragique de sa fille de 16 ans. 28 ans de lutte, d’acharnement et de courage, d’espoir et de doute, de peur liée à l’oubli, l’absence d’avancée, les lenteurs judiciaires…28 ans de douleurs ressenties chaque jour, d’épreuves indescriptibles.

 

10370 jours ; telle est la durée de la peine supportée par une famille innocente de tout mal, anéantie par l’acte d’un individu.

Le procès fixé MI-JUIN se déroulera en Cour d’Assises, au Tribunal de Grande Instance de Chalon-sur-Saône. Envisagé sur plus d’une semaine, il visera à démontrer la culpabilité probable de JP MURA.

 

Quelle sentence lui sera accordée ? L’association CHRISTELLE et la famille directement concernée espèrent pouvoir compter sur une Justice juste, déterminée à accorder une valeur aux victimes et une protection de la population.

 

Marie et ses filles vont être confrontées à la présence, l’attitude, le regard et les paroles du suspect ou à son éventuel silence.

Une épreuve à laquelle la famille tente de se préparer alors qu’elle aura à affronter la réalité des faits insoutenables qui ont enlevé la vie à CHRISTELLE. Dans la mesure de leurs besoins, l’Association CHRISTELLE leur permettra de bénéficier d’un soutien psychologique apporté par une professionnelle qui a déjà rencontré certaines familles.

 

Le cabinet d’avocats SEBAN joue aussi un rôle important à l’approche du procès puisqu’il informe la famille et les membres du déroulement technique, des conditions en séances, des émotions qui se déclarent…

 

JUIN, un mois qui se veut chaleureux ; pour la famille de Christelle, il aura l’odeur de l’horreur. Nul doute que chacun tremblera d’effroi, frissonnera d’émotions en présence du souvenir de ce terrible jour de DECEMBRE 1986.

 

Dossier MAILLERY

 

Grâce au travail accompli par un détective privé (employé par l’Association CHRISTELLE), la piste de cet individu a été transmise aux services d’enquête et judiciaires. Ceux-ci ont procédé à son arrestation en décembre 2011. Le suspect a été placé en détention provisoire et mis en examen. Comme l’autorise la loi française, JP MURA  a demandé sa libération conditionnelle qu’il a obtenue en partie dès janvier 2012, puisque du centre pénitentiaire il a été placé en centre hospitalier psychiatrique.

Le 26 octobre 2012, l’Association CHRISTELLE a assisté à son transfert sur les lieux où la jeune Christelle MAILLERY a été retrouvée sans vie. Cette démarche procédurale a permis à chacune des parties et aux services d’enquête de prendre en considération les éléments apportés par le détenu.

Près de 2 ans après, le 16 septembre 2014, JP MURA s’évadait pendant 24heures, plaçant la famille MAILLERY-PICHON dans un état d’inquiétude inadmissible. Heureusement, il sera retrouvé et placé finalement en centre pénitentiaire.

La phase d’enquête s’est terminée en fin d’année 2014 ; la famille de Christelle MAILLERY et l’Association CHRISTELLE  attendent maintenant la date du procès en Cour d’Assises.

 

9 SEPTEMBRE 2014 ,

 

Marie-Rose BLETRY se rend au tribunal de Chalon-sur-Saône accompagnée de Maître Corinne HERMANN, avocate de

 

l’Association CHRISTELLE rencontrer Mme AUSSAVY, nouvelle juge d’instruction en poste depuis septembre 2013. 

 

Le motif de l’entretien lui est inconnu. S’agit- il d’une rencontre annuelle de « courtoisie » sollicitée par l’Association pour chaque famille, qui lui permet d’être rassurée sur le travail fourni en faveur de son dossier ?

 

9h : Marie-Rose comprend  progressivement et apprend que les analyses ADN réalisées très récemment sur les vêtements de Christelle ont révélé un ADN.

 

1er choc pour Marie-Rose qui ne s’y attendait plus.  Des sentiments multiples l’envahissent : angoisse, « satisfaction », colère (d’avoir dû attendre autant), incrédulité…

 

Puis, Mme la juge, avec précautions, lui affirme une autre information : l’identité de l’individu qui correspond à cet ADN est connue !  Marie-Rose est abasourdie, abattue ! Un poids énorme lui pèse sur les épaules.

 

Entourée de notre avocate et de Mme La juge, Marie-Rose fait face à cette nouvelle inattendue et choquante, comme depuis 17 années et parvient à échanger avec les 2 interlocutrices.

 

Des heures durant elle restera seule avec cette information qu’elle gèrera avec la force qui la caractérise et la douleur qui lui lacère le cœur.

 

En effet, même si elle correspond à ses attentes et celles pour lesquelles les membres de l’Association CHRISTELLE agissent depuis 17 ans, elle ravive le souvenir du drame de ce 28 décembre 1996 qui n’a jamais quitté les pensées de cette maman meurtrie pour le reste de sa vie.

2ème étape à supporter dans ce long parcours vers la révélation de la vérité.

 

La 1ère étape a duré 17 ans,  trop longtemps, révélant les lenteurs du système judiciaire et les manques (budget, personnel, moyens scientifiques…).

 

Le présent, l’actualité et le droit français vont conduire Marie-Rose à subir d’autres épreuves auxquelles elle s’attend jusqu’à l’avènement d’un procès en Assises :

 

-Le retour sur les aveux du suspect, elle s’y prépare. Le 25 septembre, l’homme inquiété par l’identification de son ADN ne se prive pas de le faire.

 

-D’autres phases vont suivre, déclencher des chocs émotionnels, des épreuves à gérer tel la demande de libération que le suspect est en droit de solliciter jusqu’à son procès.

 

La législation française confine les victimes dans leur statut et ne leur donne que peu de moyens et de reconnaissance qui les aident à supporter avec des soutiens officiels leur parcours si injuste…

 

-Ce même 25 septembre, le suspect émet des affirmations insoutenables pour une maman, tant elles sont humiliantes et dégradantes pour Christelle. Sa mémoire est salie ; la population peut développer une image négative de sa fille. Marie-Rose est à nouveau meurtrie, atterrée par ses propos.

 

Mais sa force est intacte, et soutenue par ses 2 enfants et les membres de l’Association CHRISTELLE, elle reste debout, continue à travailler tout en attendant les conclusions de l’enquête.

 

18 DECEMBRE 2014,

 

date symbolique qui s’inscrit à jamais dans la mémoire de 2 mamans de l’association:

- En 1986, Marie PICHON perd ce jour là, sa très chère fille Christelle, retrouvée assassinée dans la cave d’un immeuble de

leur quartier.

 

- En 2014, Marie-Rose BLETRY subit l’épreuve de la rencontre avec le suspect du meurtre de sa chère Christelle, assassinée 

en 1996, lors de la reconstitution organisée en soirée et durant la nuit 18 ans après. 

 

Que de courage à rassembler, que de sentiments et paroles à contenir afin de laisser les professionnels de la justice accomplir 

leur travail dans les conditions les plus favorables.

 

Comment rester silencieuse, discrète face à cet individu soupçonné d’agression sexuelle et de meurtre ? Une maman, entourée de ses 2 enfants et de son frère, qui a su rester digne, forte, dans  cette épreuve insoutenable qui ne laissait plus aucune place à l’imagination, mais faisait surgir en partie, la réalité des derniers moments vécus par Christelle.

 

L’horreur de se représenter l’impuissance de sa fille, le déroulement de cette soirée, ses  probables appels…a décuplé la douleur toujours vive qu’éprouve Marie-Rose depuis le 28 décembre 1996.

 

Admirable de force, elle n’a jamais fléchi, face à cet homme si froid et absolument pas touché par la présence de cette Maman.

 

Entourée de  quelques membres de l’Association CHRISTELLE, Marie-Rose et ses enfants sont restés fidèles aux principes qui caractérisent l’Association CHRISTELLE, se manifester dignement, discrètement sans vociférer sa douleur ni ses